Le pêcher

La culture du pêcher
La culture du pêcher

PRÉSENTATION

Le pêcher est un arbre fruitier qui vous donne un très bel aspect décoratif à la saison printanière (au cours du mois d’avril) par sa floraison avec ses fleurs en forme de pompons.

Ses fruits peuvent avoir une peau lisse ou duveteuse suivant l’espèce que vous avez décidé de cultiver.

Certaines donnent des fruits à chair blanche, d’autres à chair jaune voire rouge.

Suivant l’espèce il est très rustique puisqu’il peut supporter des températures hivernales pouvant atteindre -15° pendant que d’autres sont plus gélifs voire qui craignent les moindres gelées.

Renseignez-vous auprès de votre pépinière ou de votre jardinerie habituelle afin de vous procurer l’espèce adéquate pour votre région.

C’est dans les régions méridionales qu’il peut le mieux s’épanouir.

Toutefois, il peut être cultivé dans des régions plus froides à condition de bien le protéger pendant la saison hivernale.

Sa culture est très facile mais son entretien est plutôt délicat.

Son besoin en eau est moyen.

Il fait partie de la famille des rosacées qui comprend 300 espèces environ.

Sa hauteur ira d’1m50 pour les plus petits sujets à 5 mètres environ pour les plus grands.

La récolte en règle générale commence au bout de 2 à 4 ans après sa plantation et dure une quinzaine d’années voire parfois un peu plus.

Suivant l’espèce la cueillette s’étale de début juillet à la fin du mois août.


CULTURE

Tout d’abord choisissez-lui un emplacement très ensoleillé, à l’abri des vents forts ainsi que des gelées étant donné sa floraison précoce.

Vous pouvez le planter sur un sol sableux, caillouteux et même sur un sol argileux du moment qu’il soit bien drainé.

Comme précisé plus haut, le pêcher se plait le plus dans le sud.

Toutefois dans certaines régions plus froides mais pas trop, vous pouvez l’installer devant un mur exposé plein sud.

Sa plantation doit s’effectuer de préférence à la saison automnale mais aussi à la saison printanière hors périodes de gel, de grosses chaleurs et impérativement sur un sol qui n’est pas détrempé.

Pour effectuer cette opération préférez un sol sec.

Après de grosses pluies patientez un peu.

Évitez les sols trop calcaires.

Si votre terre est vraiment trop lourde et donc très compacte ajoutez-y deux ou trois bonnes pelles de sable pour faciliter l’enracinement et le drainage.

A noter que ce mélange ne doit pas dépasser la moitié du trou pour vous permettre de déposer votre pêcher.

Pensez à rafraîchir le système racinaire qui aurait pu être abîmé lors de l’arrachage.

Pour cela, coupez-le de façon très nette avec un sécateur ou un bon ciseau bien affuté.

Ensuite effectuez un pralinage.

Plantez un tuteur au centre du trou et déposez contre ce dernier votre arbre de telle manière que les racines soient bien réparties autour du tuteur et que le point de greffe se trouve au niveau de la surface du sol.

Rebouchez le trou avec la terre extraite pour la glisser tout autour de l’arbre en tassant un petit peu avec vos pieds pour lui permettre d’être bien au contact du système racinaire et de supprimer d’éventuelles poches d’air qui empêchent une mauvaise reprise de votre pêcher.

Et pour terminer arrosez-le copieusement et paillez-le pour garder un peu d’humidité les jours de grosses chaleurs.

Vous pouvez aussi le planter dans un pot ou dans un bac avec un mélange de 2/3 de sable et 1/3 de terreau pour plantation.

Ajoutez des billes d’argile ou du gravier grossier au fond de votre contenant pour un meilleur drainage.

Pour ce genre de culture choisissez une espèce naine.

En hiver rentrez-le dans une pièce hors gel pour le ressortir à la saison printanière dès que les gelées ne sont plus à craindre.


Récolte de pêches
Image par Alicja de Pixabay

ENTRETIEN

Le pêcher doit avoir une surveillance régulière pendant son développement.

Dans le courant de la saison printanière et plus précisément au mois de mai vous devez effectuer un éclaircissement en supprimant une partie des fruits afin que les autres puissent se développer dans de bonnes conditions.

Conservez 8 fruits environ tous les 1m50 de rameau.

Côté arrosage, effectuez cette opération modérément car si le pêcher craint la sécheresse il craint aussi les excès d’humidité.

Pour lui l’essentiel c’est d’avoir un excellent drainage.

Afin d’éviter un éventuel stress hydrique à votre pêcher arrosez-le avec parcimonie du mois d’avril au mois de septembre.

Préférez l’eau de pluie si vous en avez la possibilité.

Prévoyez une cuvette afin d’éviter que l’eau ne s’éparpille et descende bien au niveau du système racinaire.

Pendant la période des grosses chaleurs de la saison estivale je vous conseille d’arroser plutôt le matin de bonne heure avant que le sol ne se réchauffe.

Côté taille, le pêcher est certainement l’arbre fruitier qui fabrique le plus de bois mort et il est donc très exigeant en matière de taille.

Il fructifie sur les rameaux de l’année prétendante et après cette fructification ces derniers mourront.

C’est pourquoi comme indiqué précédemment il produit beaucoup de bois mort.

La taille de fructification doit s’effectuer pendant la saison hivernale et plus exactement dans le courant du mois de février voire au début du mois de mars avant sa floraison.


PARASITES &MALADIES

Comme beaucoup d’arbres fruitiers, le pêcher peut être attaqué par certains parasites comme par exemple le thrips, le puceron, la tordeuse, la cochenille et la petite mineuse du pêcher.

Il est également sensible à certaines maladies cryptogamiques comme la tavelure, la moniliose, l’oïdium et la verticilliose.

En prévention de toutes ces maladies et en particulier pour la cloque du pécher je vous conseille d’effectuer une pulvérisation de décoction de prèle dès que les bourgeons commencent à gonfler.

Renouvelez ce traitement 10/15 jours plus tard.

A la fin de la saison automnale et plus précisément dans le courant du mois de novembre quand vous constatez qu’il n’y a plus de feuilles sur l’arbre, effectuez ce même traitement à deux reprises espacées d’une quinzaine de jours.

Le pêcher peut être également contaminé par la sharka (provoquée par un virus).

Il peut aussi être victime de la chlorose.


MULTIPLICATION

Le pêcher se multiplie pendant la saison estivale par la greffe en écusson.

En règle générale, cette opération sera effectué par un professionnel.

Si toutefois, vous voulez essayer d’effectuer une greffe en écusson je vous propose de consulter cet article: Réaliser une greffe en écusson.


ASSOCIATIONS

Le pêcher peut s’associer avec l’ail, le figuier tout deux palissés contre un mur exposé au sud.

Plantez à son pied des jacinthes de préférence violettes ou roses qui fleurissent en même temps.

Si vous cultivez un pêcher en bac plantez à son pied un pélargonium citronné ce qui en plus vous permet également d’éloigner les mouches ainsi que d’autres insectes.

La rhubarbe sera également une très bonne association car cette dernière peut profiter de l’ombre du pêcher.

Le pêcher reine des vergers Bio peut être associé aussi avec le néflier géant d’Evreinoff bio.


Et pour terminer je vous propose cette vidéo de la chaine YouTube  Rustica


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23 réflexions au sujet de “Le pêcher”

  1. C’est une présentation très provocante de le pêcher . Vous êtes prêt à l’essayer. Les photos sont magnifiques et montrent clairement que vous avez fait une bonne récolte.
    Mes salutations
    Manuel

    Répondre
    • Il n’y a qu’hier que je ne suis pas venu car j’étais pas mal débordé. Je voulais à tout prix terminer mon article sur le pêcher. Mais rassure toi j’ai zappé quasiment tout le monde. Si tu ne me vois pas certains jours c’est par manque de temps et pas parce que tu as ce problème sur les « J’aime ». C’est qui qui t’a répondu chez WordPress ?

      Répondre
      • Pour moi ce n’est pas un gros soucis, c’est surtout pour mes abonnés Jean-Claude. Quoi qu’il en soit WordPress m’a définitivement bloqué certaines fonctions.

        Répondre
    • Eric si toutefois tu trouvais un hébergeur français avec possibilité de transférer le contenu de tout le site et surtout que cela change rien pour les visiteurs habituels. Dans les faits l’adresse du site changerait et les visiteurs habituels seraient redirigés automatiquement vers le nouvel hébergeur donc vers mon site transféré. J’espère que tu vois ce que je veux dire. Je sais que ça existe me semble t il. C’est peut être ça qu’il te faudrait.

      Répondre
    • Si j’en ai l’occasion à condition de ne pas tout recommencer à zéro. Pour les menus je comprends. Il faudra que je les crées à nouveau. Mais avant de migrer il sera peut être possible d’installer tout ça. Quand tu poses une question au forum d’entraide français et que tu as ta réponse ça va. Mais quand ils te renvoient sur le forum anglais c’est là que ça se corse. Même avec le traducteur c’est difficile de se comprendre. Et puis autant se tourner vers une structure française.

      Répondre
      • Certains de mes abonnés ont quitté WordPress.com pour WordPress.org. C’est en français. Tu n’as pas tout à recommencer à zéro sauf les menus, les extensions, etc… Pour le forum, je ne saurais te dire mais la plateforme ‘o2switch’ est française. Ce que tu perds de mémoire (d’après ce que l’on m’a dit), c’est ta comptabilisation du nombre de vues qui est remise à zéro.

        Pour ma part, j’attends 2021 (à la date de mon réabonnement) pour voir ce que je vais faire.

        Tu es seul maître à bord mais tout est sous ta responsabilité : mise à jour, sauvegarde, etc…

        J’avais opté pour WordPress.com car ils géraient tout mais je constate de plus en plus une certaine forme de dégradation. Mais peut-être est-ce moi qui me fais des idées.

        Répondre
    • Le problème c’est qu’il faudrait que je trouve le temps pour m’en occuper. En hiver par exemple sans m’obliger à faire un article tous les jours ce qui me prend autant de temps que le jardin. Demain ça va faire deux jours que je ne fais pas d’article par manque de temps. Le temps défile. C’est pas que j’ai plus de boulot qu »avant c’est que je fais les choses moins rapidement qu’il y a quelques années. Alors je cours toujours après ce satané temps Mdr

      Répondre
      • Alors si cela peut te rassurer, tu n’es pas le seul. J’ai l’impression d’avancer à reculons. Un article me prend un temps fou. C’est pour cela que j’en publie que 3. Et avec le temps, cela ne s’arrange pas / lol.

        Mais gardons le moral…

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