Le forsythia

Forsythia en fleurs
La culture du forsythia

Le forsythia est un arbuste qui égaye votre jardin d’agrément ou bien encore votre potager.

Il s’agit des premières fleurs jaunes d’or qui vont apparaître dès le début de la saison printanière.


PRÉSENTATION

Ce magnifique arbuste peut être considéré comme une valeur sûre que ce soit en haie, en isolé ou bien encore associé à d’autres plantes dans un massif.

Il est très facile à cultiver et à entretenir.

Son besoin en eau est moyen.

Le forsythia est un arbuste très rustique qui peut résister, suivant la variété cultivée, à des températures hivernales pouvant atteindre -15°, voire parfois jusqu’à -25°.

Renseignez-vous auprès de votre jardinerie habituelle afin de vous procurer l’espèce la mieux adaptée à votre région.

Vous pouvez en trouver en container.
Il est plus facile à planter et la reprise ne peut en être que meilleure.

On l’appelle également Mimosa de Paris ou encore Forsythia de Paris.

Il fait partie de la famille des Oléacées tout comme le jasmin.
Il compte 7 espèces.

Sa magnifique floraison s’étale suivant la variété, du mois de février au mois de mai.

Sa hauteur ira d’1m50 pour les plus petits sujets et 3 mètres pour les plus grands.


CULTURE

Le forsythia peut se cultiver dans quasiment tous les sols du moment qu’ils soient frais, humifères et surtout bien drainés.

Évitez ceux qui sont trop secs.

En pleine terre, choisissez-lui un emplacement ensoleillé voire à mi-ombre.

Sa plantation doit s’effectuer à la saison automnale, de bonne heure si vous habitez une région froide, afin que son système racinaire puisse bien s’installer avant l’arrivée des grands froids de la saison hivernale.

Sa plantation est également possible à la saison printanière hors période de gel et de grosses chaleurs.

Si votre terre est trop pauvre, étalez dans le trou que vous aurez effectué 2 ou 3 bonnes pelletées de compost bien décomposé.

Si au contraire la terre de votre sol est plutôt riche, il n’est donc pas nécessaire de lui apporter un quelconque amendement.

Après avoir tassé tout autour de votre forsythia, arrosez-le copieusement afin de lui assurer un bon enracinement.

Une fois que votre arbuste a bien pris sa place, il est quasiment inutile de l’arroser car il va aller chercher la fraîcheur en profondeur.

Par contre, si vous avez une saison estivale caniculaire, arrosez-le copieusement et installez-lui un bon paillage de 20 centimètres d’épaisseur pour garder de la fraîcheur à son pieds.

Comme indiqué ci-dessus, vous pouvez cultiver le forsythia soit en isolé, en haie, en massif, ou encore avec d’autres plantes et d’autres arbustes ayant une floraison plus tardive.

Si vous effectuez une plantation en haie vous devez espacer chaque sujet d’un mètre minimum.


La floraison du forsythia
La floraison du forsythia

ENTRETIEN

A la saison printanière vous devez lui faire un apport de compost bien décomposé et arrosez-le en cas de chaleur caniculaire pendant la saison estivale.

Sa taille n’est pas nécessaire mais si vous voulez lui donner une belle forme, vous pouvez dans ce cas le tailler juste après sa floraison.

Pour cela, vous supprimez les rameaux se développant à l’intérieur ou ceux qui s’entrecroisent.

Vous devez également supprimer les rameaux abîmés et ceux qui se sont desséchés.

Si vous souhaitez le développement de nouvelles pousses afin de garder un port assez compact vous devez rabattre les tiges qui ont fleuri.

Mais cette opération ne doit pas se renouveler chaque année afin de garder une silhouette de l’arbuste à la fois aérée et légère.


PARASITES & MALADIES

L’araignée rouge peut faire son apparition par temps chaud et sec.

Parfois les oiseaux peuvent s’attaquer aux boutons floraux.

Si vous avez un sol retenant trop l’humidité, le forsythia peut être contaminé par l’armillaire, d’où l’importance d’avoir un très bon drainage.


MULTIPLICATION

Vous pouvez multiplier le forsythia par bouturage à la saison automnale en prélevant, avec votre sécateur bien affuté, des rameaux de 10 à 15 centimètres de longueur assez robustes et en très bonne santé.

Enfoncez ces boutures individuellement dans des godets remplis d’un mélange de terre de jardin, de terreau et de sable.

Quand ces dernières se sont bien développées, vous n’avez plus qu’à les repiquer directement en pleine terre à la saison printanière, ou bien à la saison automnale suivante.


ASSOCIATIONS

Vous pouvez associer le forsythia avec l’amandier, la gloire des neiges, le chimonanthe, l’arbre à perruque, le berbéris, le lilas, l’éléagnus, l’amélanchier, le laurier-cerise, le laurier-tin, le pyracantha, l’ajonc, le genêt, le seringat et la scille.

Vous pouvez associer le forsythia avec l’amandier, la gloire des neiges, le chimonanthe, l’arbre à perruque, le berbéris, le lilas, l’éléagnus, l’amélanchier, le laurier-cerise, le laurier-tin, le pyracantha, l’ajonc, le genêt, le seringat et la scille.


Cela vous permet d’avoir une haie ou un massif original.


Et pour terminer je vous propose cette vidéo de la chaine YouTube newsjardintv.com


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31 réflexions au sujet de “Le forsythia”

  1. Bonjour !
    Je suis surprise que l’on continue à faire la promotion de cet arbuste exotique qui n’apporte quasiment rien aux insectes butineurs. Ce sont des plantes décoratives horticoles juste pour le plaisir des yeux humains.
    Observez-les au printemps… pas un butineur dessus, et pour cause, il n’y a pas de nectar…
    Préférer les saules, les cornouillers mâles, aulnes, noisetiers et pruneliers ! Ils sont d’origine locale et nourriront une foule d’animaux.
    Les insectes disparaissent !!!
    Personnellement, les forsythias, je les arrache.

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    • Salut Inka !!
      Je ne fais la promotion d’aucun végétaux. J’écris juste un article tous les jours. Je pense qu’il en faut pour tous les goûts. Après c’est vrai sans parler des arbustes certaines plantes sont plus attractives que d’autre comme par exemple le cirse ainsi que d’autres. Dans un jardin je pense qu’il faut un peu de tout afin de favoriser une certaine diversité. Pour en revenir au forsythia un seul en isolé avec d’autres végétaux comme par exemple le genêt et le seringat donne un très bel effet. Par contre je te rejoins s’il s’agit d’une haie complète de forsythias. Voici mon article sur le cirse https://spotjardin.fr/2019/12/14/le-cirse/#more-42552 Merci pour ton commentaire. Bonne après-midi !!

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    • Sans doute le mot promotion est mal choisi… Faire l’éloge est mieux.
      Tu fais éloge de cette création horticole sans évoquer à aucun moment son total inutilité pour les insectes. Je ne te rejoins pas du tout quand tu dis qu’il faut « un peu » de tout pour favoriser « une certaine » biodiversité.
      Il faut des plantes locales et adaptées aux insectes pour accueillir TOUTE la biodiversité. Le temps n’est plus aux tièdes, il est urgent de faire changer les mentalités et cesser d’utiliser les terres non bétonnées pour planter ces « trucs ».

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    • Chez nous en Savoie la plupart ont tout des forsythias mais associés avec d’autres vivaces ou d’autres arbustes. Il n’y a pas de problème. Par exemple planter un buddleia à coté d’un forsythia il y a rien de mal à ça. Non ?

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    • Exemple particulièrement mal choisi.
      le buddleia fait partie des plantes exotiques les plus invasives qui soient.
      Ou alors faut prendre des espèces stériles mais de toutes les façons les feuilles ne nourrissent aucune chenille car les feuilles sont toxiques pour elles. Vient de Chine.
      Je suis étonnée de vos réponses…
      Il serait un peu temps de se pencher sur l’effondrement de la biodiversité et surtout des insectes… et planter du local et mellifere dans nos jardin.

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    • Chez moi je n’ai pas de problème de ce coté là. Pourtant j’ai un pied de forsythia et d’autres végétaux. Mais j’utilise aucun produit chimique Les insectes vivent leur vie. Pour moi il n’y a pas de nuisible. Je prend l’exemple des limaces qui sont mes amies. Tous les matin de bonne heure je les ramasse manuellement pour les mettre ensuite dans deux emplacements que j’ai aménagés pour elles (Espace laissé à l’état sauvage) J’ai d’ailleurs écrit cet article https://spotjardin.fr/2017/09/13/la-vie-secrete-des-limaces/ D’autre part j’ai écrit plusieurs articles sur la culture naturelle dont celui-ci  » Pourquoi je n’utilise plus de la bouillie bordelaise ?  » https://spotjardin.fr/2019/03/02/pourquoi-je-nutilise-plus-la-bouillie-bordelaise/ Je pense respecter la biodiversité en respectant un certain équilibre. Le principal c’est de ne pas utiliser de produits chimiques. Non ? Ah au fait dans mon article sur le buddleia je précise bien qu’il est invasif. Voici le lien https://spotjardin.fr/2020/01/16/le-buddleia/#more-44616

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    • J’ai bien compris que TOI tu n’as pas de problème de ce côté là. Ce sont les insectes qui trinquent avec des pratiques de cette sorte, et pas grand-chose à avoir avec les limaces soit dit en passant dans ce sujet.
      Ne pas utiliser de chimie est une chose. Offrir la nourriture adéquate aux insectes en est une autre. L’un ne va pas du tout sans l’autre.
      Autant mettre des arbres en plastique, franchement, au moins, c’est clair.

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    • Bonjour à toutes et à tous 🙂
      Merci de vos échanges intéressants sur cette plante … Pour essayer d’apporter quelques idées supplémentaires et je vous comprends Inka Maass dans le choix des végétaux en permaculture qui sont sélectionnés selon l’utilité qu’ils apportent à l’ensemble de la biodiversité, à l’installation d’insectes, leurs côtés nourriciers, médicinales etc … Il est clair que je suis assez d’accord pour le côté local dans le choix des plantes.
      Cependant, je pense que Jean-Claude dans sa ligne éditoriale et il publie (je crois) tous les jours ce qui représente un gros travail, cherche également à faire connaitre des plantes peu courantes éventuellement à introduire avec parcimonie mais surtout à combiner à d’autres végétaux plus intéressants pour la faune (donc local et formant un écosystème équilibré dans son ensemble). D’une certaine manière, l’implantation de ces végétaux (tant que cela reste raisonné) peut aussi accroitre les interactions entre les végétaux, les échanges d’informations, de potentiels minéraux et autres, activant une micro-faune souterraine tout autour des racines et donc aggradant le sol dans sa structure et sa fertilité (ce qui apporte un côté positif même si ce dernier ne se produit pas en surface)
      Tant que l’idée n’est pas d’implanter ce type de plante en masse et dès lors qu’elle se plait dans l’environnement donné (car dans la création d’une haie par exemple, on peut choisir des plantes locales et beaucoup plus intéressantes, je suis bien d’accord) … Pourquoi pas pour les raisons évoquées ci-dessus et selon la taille du jardin également.
      Et pour les butineurs, il y a comme vous le dites beaucoup d’autres plantes mellifères à privilégier, même parmi les adventices ou plantes sauvages (parfois comestible) que je laisse personnellement se développer dans mon jardin et qui sont parfaitement adaptée bien entendu.
      Bonne journée et au plaisir de vous lire.

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    • Merci Yannick pour toutes ces précisions. C’est une histoire de dosage. Mais je pense que dans mes articles concernant ce genre de végétaux je vais dorénavant bien mettre en garde les jardiniers concernant leur nocivité envers la faune.

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  2. J’ai de la lavande pour les butineurs, un jasmin et une belle glycine.
    Mais je crois aussi qu’il faut de tout pour la biodiversité.
    Les insectes, les oiseaux, les animaux sauvages, les arbres…la vie est un ensemble où chacun a sa place.
    Bonne soirée ????

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  3. Le forsythia a été introduit au début du XIXè siècle soit il y a 200 ans, c’est donc un arbuste exotique bien implanté. Ensuite il y a une foultitude de plantes qui ne donnent pas de pollen tels le rosier par exemple ou pas de nectar non plus tel le tournesol. Arrachons les rosiers et les tournesols. A quoi sert le forsythia ? A quoi sert l’être humain ? A quoi servent les tiques ? A quoi servent les poux ? Drôle de question. Le forsythia a d’énormes vertus médicinales. Il fait parti des 50 plantes les plus utilisées par la médecine traditionnelle chinoise. Le forsythia a la mérite d’être beau et d’égayer la sortie de l’hiver avec sa floraison précoce d’un jaune d’or. Arrêtons un peu de nous focaliser sur ce genre de chose. Je trouve que les causes écologiques sont suffisamment nombreuses pour ne pas perdre son temps à débattre de l’utilité d’un arbuste qui de surcroit s’il n’apporte pas grand chose à priori à la biodiversité, ne la met pas en danger non plus. Contrairement en effet au buddleia. Ce que tous nous pouvons faire c’est éviter de tomber dans le jeu de la mode des nouveautés en matière de plantation, y compris pour le fleurissement. Bon nombre de fleurs que nous mettons dans nos jardinières sont elles aussi exotiques et certaines essaiment. Je pense au datura stramonium, la balsamine de l’Himalaya, la très allergisante ambroisie. Vous trouverez sur ce site de l’INPN la liste noire des plantes invasives https://inpn.mnhn.fr/espece/listeEspeces/statut/metropole/J Le forsythia ne s’y trouve pas.

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