Tout ou presque sur les plantes sauvages

Heikel du site Jardinerfuté organise un carnaval d’articles sur le thème qui est un évènement inter-blogueurs qui n’ont pas forcément le même thème sur leur blog. 

Il y a un thème commun pour tous les participants.

Pour ce carnaval le thème choisi sera « La nature et vous, que représente t-elle pour vous ?  » 

Vous n’avez pas besoin d’être un expert en jardinage ou sur la nature  pour écrire un article.

Faites parler votre cœur ou tout simplement partagez votre ressenti sur la nature.

Merci d’avance.

Alors tous à vos claviers !!

Afin d’avoir un complément d’information sur ce carnaval n’hésitez pas à consulter l’article d’Heikel ICI.


Voici mon article pour le carnaval.

Le 02 juin de cette année 2017, j’avais écrit un articles Et si on parlait des plantes sauvages comestibles au potager ? 

J’ai donc décidé d’en écrire un autre, cette fois beaucoup plus complet car il s’agit d’un sujet trop souvent oublié et qui, à mes yeux est essentiel dans la démarche d’une culture naturelle dans nos potagers respectifs. 

De plus en plus de jardiniers cultivent leur jardin en respectant la nature.

Mais encore trop peu sont vraiment sensibilisés au fait de laisser faire la nature tout simplement.

Pour cela, il ne faut pas hésiter à planter ou à semer des plantes, des fleurs sauvages et avoir un regard très bienveillant envers certaines plantes comme par exemple les orties, les ronces, la  tanaisie, le lierre ou  bien encore la consoude et bien d’autres encore.

Notre mère nature est très riche grâce à tous ces végétaux qui malheureusement, la plupart du temps sont méconnus.

Toutes ces plantes qui, il y a pas si longtemps étaient un vrai cauchemar pour le jardinier pourraient devenir de vraies amies.

Il ne devrait pas y avoir de mauvaises herbes mais plutôt des plantes accompagnatrices.

C’est pourquoi, je vous propose de les découvrir ou plutôt de les redécouvrir au lieu de leur déclarer la guerre.

Vous vous apercevrez dans le temps qu’elles ont de très bons cotés !!


Les plantes sauvages sont très menacées dans nos villes ainsi que dans les zones agricoles de monoculture.

Dans nos campagnes, en sortie de nos villes et de nos villages, les fossés, les talus, les bords des champs et des prairies sont de véritables refuges essentiels des pissenlits,  des coquelicots  et bien d’autres plantes comme le Séneçon, qui ensuite attirent tous les insectes auxiliaires qui se nourrissent grâce à tous ces végétaux sauvages et par ricochet les oiseaux ainsi que la petite faune.

Par conséquent nos jardins pourront jouer un rôle très important et essentiel de refuge.

Alors n’ayez aucune hésitation à cultiver des coquelicots  comme précisé ci-dessus, des marguerites  des coquelourdes ou encore bien d’autres plantes sauvages qui hébergeront de magnifiques papillons, des coccinelles et des carabes. 

La plupart du temps, leurs graines seront amenées soit par le vent ou transportées par les oiseaux.

Au lieux de les supprimer systématiquement dès leur levée, je vous conseille d’ouvrir l’œil !!

Si vous avez une pelouse, elle pourra facilement accueillir des pissenlits, des crocus, des pâquerettes et du trèfle si précieux pour alimenter nos amies les abeilles et apporter de la précieuse azote à votre pelouse.

Effectuez une tonte haute afin de préserver une bonne quantité de fleurs.


N’HÉSITEZ PAS A LES CULTIVER

Si vous êtes pressés, semez des mélanges de type prairies fleuries ou de gazons japonais qui ont un rendu magnifique ou bien encore des fleurs qui attirent la plupart des auxiliaires.

Si vous avez une préférence pour les variétés locales particulières, sachez que vous pourrez en vous promenant aller récolter les graines vous-même et les semer ensuite car ce n’est pas certain que vous les trouviez dans le commerce.

Quand vous partez en balade, pensez à vous munir de petits tubes genre homéopathique afin de pouvoir y déposer les graines récupérées des plantes sauvages.

Vous pourrez semer les annuelles comme le coquelicot et la centaurée ou bien encore des bisannuelles comme par exemple des Myosotis en bordure de votre potager et laissez à chaque saison certains pieds monter en graines pour assurer la continuation de ces plantes.

Quant aux vivaces accueillez de l’origan de l’achillée, de la viperine ou de la scabieuse qui seront semés à l’automne dans un massif.

Bouturez en vert à la saison printanière ou divisez à l’automne la salicaire, la sauge, la tanaisie et le millepertuis

Pensez à diviser dans le courant de la saison automnale les souches de marguerites, de primevères, de campanules, et d’ancolie

Une fois installées, laissez-les se ressemer toutes seules et contentez-vous juste de contrôler leur éventuelle propagation en fonction de vos envies personnelles.


L’ORTIE, LE LIERRE ET LA RONCE

Vous pourrez utiliser L’ortie de différentes manières, tout d’abord en purin pour le bienfait de vos plantes, en soupe ou en en omelette.

C’est aussi un refuge pour les auxiliaires et aussi une plante médicinale.

Pour sa culture veuillez la faucher en juin afin de préserver les coccinelles.


Le lierre sera très important pour la biodiversité et en particulier pour les abeilles et les insectes auxiliaires grâce à son feuillage persistant ainsi que sa floraison en décalé.

Les oiseaux pourront y faire leur nid et contrairement à ce qui pourrait se dire ça et là, le lierre n’abiment pas les arbres.


La ronce est certainement le végétal le plus mal-aimé des jardiniers.

Ses jeunes pousses cueillies au printemps seront considérées comme une véritable aubaine.

En tisane, elle pourra soigner par exemple, les affections des voies respiratoires et notamment les symptômes  des bronchites chroniques.

Ce végétal si décrié selon les forestiers, constitue une aide très précieuse en permettant de protéger les jeunes arbres.

Au potager, c’est un véritable signe de la richesse du sol.

Les mûres sauvages seront un délice.

Et pour terminer les tiges creuses de la ronce hébergeront très volontiers durant la saison hivernale la plupart des insectes utiles comme par exemple la coccinelle.

Alors, n’hésitez pas à laisser un ou deux pieds de ronce dans la haie près de votre jardin potager.

Afin de ne pas être trop envahi, rabattez les au ras du sol chaque année au début de la saison estivale.


Le nombre de plantes sauvages sont très nombreuses.

N’hésitez pas à les découvrir ou les redécouvrir tellement notre héritage est riche et important dans ce domaine.


Et pour terminer je vous propose cette vidéo de Rustica l’hebdo jardin


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17 réflexions au sujet de “Tout ou presque sur les plantes sauvages”

  1. Tout doit rester à sa place, chez nous les herbes sauvages servent de haies comme les orties et le lierre recouvre nos mûrs
    J’adore, c’est magnifique !

    Répondre

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