L’ansérine bon-Henri ou le chénopode bon-Henri

PRÉSENTATION

L'ansérine bon-Henri ou chénopode bon-Henri

On la connait sous de multiples dénominations tels que l’épinard sauvage, Grachettaz, Herbe à marcou, Herbe aux oies, Oseille de Tours, Sangarrigous, Sarron, Sarrous, Toute-Bonne et Varcouagne.

Cette plante sauvage endémique à l’Europe, était très cultivée pendant tout le moyen-âge et tomba en désuétude avant d’être complètement oubliée lors de l’arrivée de l’épinard au XIXème siècle.

Il y a deux versions quant à l’origine de son nom.

La plus courante veut que ce nom lui ait été donné en l’honneur du roi Henri IV qui fit créer de nombreux jardins de plantes comestibles pour nourrir son peuple. 

La seconde version veut que le nom vienne de l’ancien allemand : gut Heinrich.
On appelait Heinrich les plantes comestibles sauvages poussant autour des maisons.

L’ansérine ayant des vertus vermifuges avérées, fut appelée Bon Henri par opposition à une autre plante sauvage vénéneuse pour les bêtes « la mercuriale » appelée mauvais Henri.


L'ansérine bon-Henri

CULTURE

L’ansérine aime toutes les expositions, un sol meuble, profond, frais et riche en humus. 
Elle aime l’azote et ne dédaigne pas une fumure fraîche.

De culture et d’entretien très facile, elle restera et vous donnera de belles récoltes pendant une quinzaine d’années.

Semez-là clair au printemps (Avril/mai) quand les gelées ne sont plus à craindre ou bien à l’automne (septembre/octobre voire novembre si vous habitez dans une région douce) en rangs espacés de 50 cm sur un sol bien enrichi de compost et/ou de fumier.

Éclaircissez à 40 cm le moment venu.

Binez régulièrement.
Paillez surtout en cas de fortes chaleurs.
Ça vous évitera les arrosages et vos pieds d’ansérine garderont un peu d’humidité nécessaires à leur bon développement.

N’oubliez pas de marquer les rangs pour ne pas les perdre en hiver quand le sol sera recouvert d’un bon paillage.

Dès que des hampes florales apparaissent, pincez-les pour stimuler le développement des feuilles.

Les feuilles, qui se récoltent au fur et à mesure des besoins se cuisinent à la manière des épinards.

Jeunes pousses, elles se consomment crues en salade et les pousses peuvent même être apprêtées à la manière des asperges.

Les graines de l’ansérine Bon Henri  peuvent être grillées ou moulues pour confectionner une farine. 

Son goût est plus fin et délicat que celui de l’épinard.

A noter que l’ansérine bon-henri n’a pas de maladies connues.


ANSÉRINE ET SANTÉ

L’ansérine a des propriétés anti-anémiques, dépuratives, diurétiques, émollientes, laxatives et nutritives.

Elle est riche en vitamines A, B1, B2, C, PP ainsi qu’en sels minéraux dont le calcium, le fer et le phosphore.


Et pour terminer je vous propose cette vidéo de la chaine Passion Animale et végétale


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Merci à Brigitte (Pestoune) pour son aide à la création de certains sujets et à Séverine (SevyLivres) pour les corrections de tous les sujets.

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Merci pour elles. Page Facebook de BrigitteBlog de Séverine

2 réflexions au sujet de “L’ansérine bon-Henri ou le chénopode bon-Henri”

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