Editorial N°9
Enfant, pour moi les plantes sauvages c’était ces adventices que je devais sarcler, sarcler, sarcler, chaque fois que je n’avais pas été sage.
Des punitions interminables …
Thomas Oak m’a fait voir les choses bien autrement.
Quand j’ai lu le premier numéro du Cueilleur-Culteur, en octobre 2016, j’ai tout de suite aimé son ton joyeux, sa déambulation gourmande et son parti-pris pour la proximité nourricière.
Pour Oak, la table est mise, là, à deux pas, au bout de nos doigts.
Gratuite, renouvelable et méritant tous nos bons soins !
Je me suis dit : « Est-ce vrai qu’autour de mon lieu de vie, ici, maintenant, il y a des plantes qui sont bonnes pour moi ? ».
Fort de mes premiers essais à St Girons, puis autour de Montpellier, puis dans le Tarn, avec de bons maitres, j’ai commencé à fouiner dans la pinède autour de l’immeuble que j’habite sur les hauts de Cassis.
J’avais mon couteau à champignon (avec la balayette au bout), mon appli Pl@ntnet, un sac en papier et mon chapeau Tilley.
Et un bon appétit.
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