Les personnages dont je voudrais parler sont peut-être bien connus.
Mais leur histoire commune l’est moins.
Mesdames et messieurs, j’ai l’honneur de vous présenter :
Coccinelle à 7 points (Coccinella septempuctata)
La coccinelle, aimée de tous, ambassadrice de la cause des insectes « pas-si-dégoûtants-et-même-plutôt-mignons ».
Fourmi (Lasius emarginatus)
La fourmi, de réputation plus controversée mais dont on reconnaît volontiers l’assiduité au travail, entièrement dévouée à sa communauté, dont la vie en société organisée et complexe en fascine plus d’un.
Puceron (ici, Acyrthosiphon)
Le puceron, terreur des jardiniers et de leurs petites protégées végétales, nettement moins apprécié que nos précédents protagonistes. Mais qui vous allez le voir, ne jouera pas que le mauvais rôle dans cette histoire.
L’histoire se passe dans un jardin.
En ce début de printemps, la matinée s’y annonce douce et lumineuse.
Au pied d’un muret de pierre, un petit massif de Spirée est prêt à fleurir.
Feuilles, tiges et boutons floraux, sont chargés d’humidité et abritent ici et là des œufs, eux aussi prêts à éclore.
Progressivement en sortent plusieurs larves de pucerons, toutes des femelles que l’on appellera les « fondatrices » (On se croirait dans un roman de science-fiction).
Celles-ci seront rapidement capables de mettre au monde à leur tour de nouvelles femelles pucerons et sans aucune intervention des mâles.
C’est le miracle de la parthénogénèse1 : ces femelles pucerons sont en fait capables de produire… des clones !
(Dîtes donc, mais c’est qu’on croirait vraiment de la science-fiction)
Et voici révélé le secret de leur grande capacité de prolifération printanière.
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Merci Lisa pour ce bel article détaillé. N’hésitez pas aller visiter son site. Merci pour elle.
Et pour terminer je vous propose cette vidéo Zapping Sauvage
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1 réflexion au sujet de « La coccinelle, le puceron et la fourmi »