La vipérine

PRÉSENTATION

La vipérine est une très belle plante sauvage rustique qui pourra supporter des températures hivernales pouvant atteindre jusqu’à -15°.

Mais attention, certaines espèces seront plutôt adaptées aux régions douces car elles seront plus frileuses.

Renseignez-vous auprès de votre jardinerie habituelle afin de vous procurer l’espèce adéquate pour votre région.

La vipérine vous offrira une impressionnante floraison en forme d’épis avec des tons plus beaux les uns que les autres qui iront du blanc au rose en passant par le rouge, le violet et le bleu.

Elle sera facile à cultiver et à entretenir.

Son besoin en eau sera faible. 

Son origine vient du fait que son fruit ressemble un peu à une vipère. 

Elle fait partie de la même famille que la consoude, la bourrache et le myosotis c’est à dire les Borraginacées qui regroupe une bonne vingtaine d’espèces vivaces, annuelles et bisannuelles.

En général, elle se cultivera souvent en bisannuelle.

Quand sa floraison est terminée la plante meurt après s’être ressemée en déposant une certaine quantité de graines au sol.

On l’appelle également herbe aux vipères ou bien langue d’oie.

La vipérine attirera tous les butineurs et en particulier les abeilles.

Les papillons seront également attirés par cette plante.

La vipérine a des propriétés médicinales que nous explique Christophe BERNARD dans la vidéo ci-dessous.

Sa hauteur ira de 20 centimètres pour les plus petits sujets, à 3 mètres parfois un peu plus pour les plus grands.


CULTURE

Si vous habitez une région froide, la vipérine se sèmera à la fin de la saison hivernale/début de la saison printanière en pépinière sous abris.

Dès que les jeunes plantules seront assez robustes, repiquez-les individuellement dans des godets.

Vous pourrez ensuite les repiquer en pleine terre au mois de mai voire début juin.

En région douce, vous pourrez effectuer votre semis directement en place dans le courant de la saison printanière dès que les gelées ne seront plus à craindre.

Lors du semis les graines devront être enterrées très superficiellement.

Tassez avec le dos de votre râteau et arrosez en pluie fine afin d’éviter que les graines ne se déplacent.

Quand les jeunes plants auront au moins 4 à 5 feuilles, éclaircissez à 25/30 centimètres environ.

BON A SAVOIR La vipérine supporte très mal la transplantation.

Alors si vous les semez en godets n’attendez pas qu’elles aient des racines bien développées.

Transplantez-les quand elles sont jeunes.

Arrosez-les pendant les premières semaines de leur plantation et ensuite, elles ne demanderont aucune intervention de votre part.

Laissez donc faire la nature.

Il s’agira d’une plante qui résistera très bien à la sécheresse.

Sa plantation devra s’effectuer comme déjà indiqué ci-dessus à la saison printanière hors période de gel.

Choisissez-lui un emplacement ensoleillé qui soit bien dégagé.

Elle se contentera de la plupart des sols qui devront être impérativement bien drainés et pauvres.

Les sols secs et pierreux lui conviendront parfaitement, mais par contre elle n’apprécie pas du tout les excès d’arrosage.

Vous pourrez également la cultiver en bac ou bien en pot surtout si vous habitez dans une région très froide, ce qui vous permettra de la rentrer pendant la saison hivernale.

Choisissez-lui un bac assez grand 10/15 litres minimum afin de lui permettre de se développer correctement.

Étalez dans votre contenant une couche de billes d’argile pour avoir un bon drainage.

Ensuite remplissez votre contenant d’un mélange de terre de jardin, de terreau, de sable à parts égales.

Ajoutez-y un peu de poudre de lave.


ENTRETIEN

Vous devrez arroser la vipérine les premières semaines de sa plantation afin de lui assurer une bonne reprise.

Ensuite laissez-la vivre sa vie.

Une fois bien installée en pleine terre, elle ne vous demandera aucun entretien particulier.

Paillez-la et installez-lui un bon voile d’hivernage en cas de froid intempestif.

Si vous ne souhaitez pas de semis spontanés, vous devrez supprimer au fur et à mesure les tiges fanées.

En ce qui concerne vos potées, laissez sécher le substrat sur 2 ou 3 centimètres de profondeur entre 2 arrosages.

Ne laissez aucune coupelle sous vos contenants.

Rentrez vos cultures en pots ou en bacs pendant la saison hivernale dans une pièce bien ajourée et non chauffée.

Une dizaine de degrés suffira.

Vous les ressortirez à la saison printanière suivante, dès que les risques de gelée seront écartés.


PARASITES & MALADIES

La cultures de la vipérine en plein air n’aura qu’un seul ennemi nos amies les limaces qui pourraient venir grignoter les jeunes pousses.

Si toutefois, la culture s’effectue sous serre vous devrez surveiller les araignées rouges et les aleurodes.

Dans ce cas, faites en sorte que l’atmosphère ne se dessèche pas trop en effectuant des pulvérisations d’eau et en aérant régulièrement votre serre.


MULTIPLICATION

La vipérine se multipliera par semis spontanés.

Si vous souhaitez choisir l’emplacement de son semis semez-les vous même à la saison printanière comme expliqué ci-dessus.


ASSOCIATIONS

Elle pourra être associée avec la verveine de Buenos Aire. La vipérine de Russie ou celle des Canaries pourront être associées avec le figuier de Barbarie et l’agave.


Et pour terminer je vous propose cette vidéo Christophe BERNARD


Si vous avez aimé cet article n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux en utilisant les boutons ci-dessous.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.