L’éléagnus

La culture de l'éléagnus
La culture de l’éléagnus

PRÉSENTATION

L’éléagnus est un arbuste assez rustique puisque suivant l’espèce il peut supporter des températures pouvant atteindre -15° voire parfois plus.

Renseignez-vous auprès de votre jardinerie ou de votre pépinière habituelle afin de vous procurer l’espèce adéquate pour votre région.

Sa culture est facile ainsi que son entretien.

Son besoin en eau est faible.

On l’appelle également Chalef.

Il fait partie de la famille des Eléagnacées qui comprend une quarantaine d’espèces.

L’éléagnus peut être caduque, persistant ou semi-persistant.

Il fleurit très discrètement à la saison printanière c’est à dire du mois de mai au mois de juin et un peu au début de la saison estivale dans le courant du mois de juillet et pour finir à la saison automnale pendant les mois d’octobre et de novembre.

Ses fleurs sont de couleur jaune ou blanche.

Chez certaines espèces les fruits sont comestibles.

Suivant la variété ils ont la forme d’une olive ou bien encore d’une myrtille sauvage.

Renseignez-vous si vous souhaitez une espèce dont les fruits sont comestibles.

Sa hauteur ira d’un mètre pour les plus petits sujets et jusqu’à 7 mètres environ pour les plus grands.


CULTURE

L’éléagnus n’est pas exigeant sur l’emplacement.

Vous pouvez donc le planter sur une parcelle ensoleillée, à l’ombre ou bien encore à la mi-ombre surtout pour les espèces persistantes.

Il se cultive dans quasiment toutes les régions de France.

Il a le pouvoir d’améliorer sensiblement les sols.

L’éléagnus peut être cultivé en isolé, en haie ou bien contre un mur en le palissant.

Les sols sableux et secs lui conviennent parfaitement.

Évitez ceux qui sont trop riches et trop humides ce qui peut le faire mourir.

Sa plantation doit s’effectuer soit au début de la saison printanière hors période de gel si vous habitez une région froide ou bien encore au début de la saison automnale si vous habitez une région douce.

En pleine terre, si votre sol est trop lourd ajoutez-y quelques pelletées de sable.

Vous pouvez également le cultiver en bac ou en pot.

Votre contenant doit avoir une trentaine de centimètres minimum de profondeur et une quarantaine de centimètres de coté ou de diamètre.

Pour ce genre de culture utilisez un substrat léger comme par exemple 50% de terre de jardin non calcaire si possible, 30% de sable et 20% de terreau pour plantation.


L'éléagnus est facile à vivre
L’éléagnus est facile à vivre

ENTRETIEN

Pendant le premier hiver vous devez protéger les jeunes sujets à l’aide d’un coupe-vent et paillez-les soit avec de la fougère ou bien avec des feuilles mortes.

En ce qui concerne les plantations en haie, deux tailles sont nécessaire.

Une dans le courant du mois de juin et une autre au mois de septembre afin d’avoir une haie toujours impeccable.

L’éléagnus cultivé en isolé doit être également taillé à la fin de la saison hivernale et éventuellement une seconde fois pendant la saison estivale.

Il s’agit d’un arbuste qui supporte très bien la taille même plusieurs fois dans l’année.

N’attendez pas pour effectuer cette opération car le bois devient très vite dur.

Une taille sévère peut être effectuée ce qui permet d’augmenter la densité de l’arbuste.


PARASITES & MALADIES

L’éléagnus peut souffrir de la chlorose surtout si votre sol a tendance à être plutôt calcaire.

Son feuillage jaunira.

Faites-lui soit un apport de tourbe au pied afin de faire baisser le PH ou bien du fer qui peut endiguer le problème.

Il peut également être attaqué par le psylle qui est un petit insecte piqueur-suceur qui affaiblit l’arbuste.

Favorisez l’introduction des syrphes et des coccinelles ou bien encore effectuez une pulvérisation d’insecticide naturel à base de pyrèthre ou de la tanaisie.

D’autre part, certaines chenilles de papillons comme par exemple la noctuelle Typique peut se nourrir du feuillage mais sans conséquence importante pour l’éléagnus.

Parfois certains rameaux peuvent sécher surtout s’il fait très chaud.

Vous devez supprimer ces derniers et faire un apport d’eau copieux.


MULTIPLICATION

L’éléagnus peut se multiplier par semis à la saison automnale avec les noyaux des fruits que vous avez cueillis.

Pour cela, effectuez un semis dans des pots que vous exposez au pied d’un mur qui doit être orienté au nord ou bien à l’est de telle manière que le froid de la saison hivernale agisse sur les graines ce qui s’appelle la vernalisation.

En règle générale la levée s’effectue 3 voire 4 mois plus tard et pour la fructification vous devez patienter entre 4 et 5 ans environ.

Il peut vous arriver d’apercevoir des semis spontanés s’effectuer suite à la chute des fruits.

Je vous conseille de les récupérer avec une petite motte pour continuer à les cultiver dans des godets jusqu’à leur plantation définitive.

Vous pouvez également multiplier l’éléagnus par bouturage.

Cette opération n’est pas facile à réaliser.

Avec quelques conseils vous pouvez y arriver.

Dans le courant du mois d’août ou du mois de septembre vous devez prélever des rameaux d’une dizaine de centimètres.

Supprimez les feuilles du bas.

plantez-les individuellement dans des godets remplis d’un mélange de tourbe et de sable à parts égales.

Ensuite recouvrez-les d’un plastique transparent afin qu’elles soient traitées comme des boutures à l’étouffée.

Celles qui sont bien enracinées doivent être repiquées individuellement dans des pots remplis de terreau.

Pincez assez souvent les extrémités des jeunes rameaux et rabattez au tiers environ les jeunes pousses afin que vos boutures se ramifient au maximum.

Si ces dernières se développent très bien je vous conseille de les rempoter une nouvelle fois dans des pots un peu plus grands.

Vous devez patienter 2 ans environ avant de pouvoir les installer définitivement en pleine terre de préférence à la saison printanière.

Le début de la saison automnale pour effectuer cette opération est plutôt réservé aux régions douces.


ASSOCIATIONS

Léléagnus peut s’associer avec le pittosporum, le troène, le céanothe rampant, la lavande, la lavatère arbustive, l’amélanchier, le seringat ou encore le forsythia.


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5 réflexions au sujet de “L’éléagnus”

  1. J’en ai bouturé une quinzaine en octobre dernier et c’est une réussite totale. Il en est de même avec le photinia, 100% de réussite.
    Je vais essayer cette année avec du viburnum tinus et du plicatum.

    Répondre
  2. Hello Jean-Claude,
    Je les aime bien, mais ils sont un brin envahissants ! Dans une haie vive, ils finissent par étouffer les autres espèces. J’en ai fait les frais !
    Bonne journée

    Répondre

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