L’andromède

La culture de l'andromède
La culture de l’andromède

PRÉSENTATION

L’andromède est un arbuste au feuillage persistant.

On l’appelle également Andromède du Japon ou bien encore Pieris qui est son nom latin.

Il s’agit d’une pure plante de terre de bruyère.

Sa floraison s’étale du mois de février au mois de mai.

Ses fleurs peuvent être suivant l’espèce blanches, roses voire rouges.

Sa culture est très facile et son entretien est modéré.

Son besoin en eau est moyen.

Il fait partie de la famille des Éricacées qui compte 7 espèces.

Sa hauteur ira d’une cinquantaine de centimètres pour les plus petits sujets à 5 mètres environ pour les plus grands.

L’andromède est très rustique puisqu’il peut supporter des températures hivernales pouvant atteindre suivant la variété -15° voire parfois un peu plus.

Attention le feuillage de cet arbuste est toxique que ce soit pour les animaux ou pour l’être humain.


CULTURE

Vous pouvez cultiver l’andromède en bordure, en massif, en rocaille, en isolé, en couvre-sol pour les plus petits sujets, en bac ou bien encore en pot sur votre terrasse ou sur votre balcon par exemple.

Pour sa plantation en pleine terre choisissez-lui un emplacement ensoleillée voire à mi-ombre dans les région très chaudes sur un sol frais, acide et surtout bien drainé.

Malgré sa rusticité l’andromède précoce est assez sensible aux gelées du début de la saison printanière.

Il doit être cultivé à l’abri des vents froids du nord.

Un emplacement au pied d’un mur par exemple est souhaitable.

Préférez une plantation au début de la saison automnale afin que son système racinaire puisse bien s’installer avant l’arrivée des grands froids de la saison hivernale.

Que ce soit pour une culture en pleine terre ou bien en potées vous devez effectuer un mélange de 25% de terre de jardin 50% de terre de bruyère et 25% de tourbe.

Procurez-vous des sujets de moins d’un mètre de hauteur pour une plantation en bac ou en pot.


La floraison de l'andromède
La floraison de l’andromède

ENTRETIEN

Vous devez enrichir le sol de sang desséché à chaque début de saison printanière et paillez-le avec des feuilles de fougère, des écorces ou des aiguilles de pin.

Vous devez supprimer les fleurs fanées au fur et à mesure afin que la plante ne s’épuise pas trop vite en fabricant des graines.

Si vous avez de la neige chez vous, vous devez secouer la plante afin que le poids de cette dernière ne cassent pas les tiges.

Si les hivers sont très froids dans votre région, rentrez vos potées dans une pièce lumineuse non chauffée et hors gel.

Si ce n’est pas possible entourez-les d’un double voile d’hivernage.

La taille de l’andromède n’est pas indispensable.

Si vous avez peu de place rabattez à la saison printanière les jeunes pousses aux 2/3.


PARASITES & MALADIES

Si l’emplacement que vous avez choisi a tendance à retenir l’humidité l’andromède peut être contaminé par une maladie cryptogamique qui s’appelle Phythophtora cinnamoni.

En fait, il s’agit d’un champignon qui s’attaque au feuillage qui jaunit et qui fait mourir petit à petit la plante.

Alors évitez les emplacements trop humides et confinés.

Toutes plantes contaminées doivent impérativement être détruites et brûlées.

La chlorose peut également l’attaquer si votre sol n’est pas assez acide.

Vous devez prélever une partie de la terre existante à son pied pour la remplacer soit par de la tourbe ou bien de la terre de bruyère.


MULTIPLICATION

L’andromède peut se multiplier par marcottage soit à la fin de la saison printanière ou bien au début de la saison automnale.

Pour cela, vous devez enterrer une partie d’un rameau en le taillant légèrement.

Vous devez patienter un certain temps.

Dès que vous constatez l’apparition des premières racines c’est le moment de sevrer votre marcotte en la  séparant du pied mère.


ASSOCIATIONS

L’andromède peut s’associer avec le camérisier bleu, le fothergilla, la symphorine, le Sarcocoque, l’hamamélis, la bruyère, l’azalée, le rhododendron, l’enkianthe campanulée, le kalmia, la fougère et le skimmia du Japon.

L’andromède peut s’associer avec le camérisier bleu, le fothergilla, la symphorine, le Sarcocoque, l’hamamélis, la bruyère, l’azalée, le rhododendron, l’enkianthe campanulée, le kalmia, la fougère et le skimmia du Japon.


Et pour terminer je vous propose cette vidéo de la chaine YouTube newsjardintv


Si vous avez aimé cette publication, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux en utilisant les boutons ci-dessous.


15 réflexions au sujet de “L’andromède”

  1. Tu me permets le faire le lien entre Pieris (seul nom que j’utilisais pour cette plante) et andromède, que je ne connaissais que de nom sans y associer d’image !!
    Bonne journée Jean-Caude

    Répondre

Répondre à Marion B. Annuler la réponse

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.