L’aubépine

L'aubépine en fleurs
L’aubépine en fleurs

Il s’agit d’un arbuste qui se développe très facilement dans nos régions.

Il est très facile d’entretien et son besoin en eau est faible.

Sa floraison a lieu à la saison printanière et à la saison automnale.

Elle vous donne une récolte de fruits appelés baies.


PRÉSENTATION

Vous pouvez la cultiver en haie style défensive ou bien encore en isolé.

Cet arbuste est aussi appelé épine à fleurs, épine blanche ou bien encore Crataegus qui est son nom scientifique.

Sa hauteur peut atteindre de 2 à 6 mètres.

Elle aime se développer sur des terrains en friche.

Elle est très rustique, car elle peut supporter des températures hivernales pouvant atteindre jusqu’à -20°.

Elle a une durée de vie moyenne de 400 ans.

Si vous installez des aubépines dans des passages fréquentées par les passants, et en particulier les enfants, choisissez des cultivars sans épine.

Par contre pour une haie défensive (infranchissable), plantez plutôt des spécimens épineux.

L’aubépine est très peu exigeante.

En fin de saison estivale, elle est recouverte d’innombrables petits fruits ou baies appelés pommettes, ou bien encore cenelles, qui sont comestibles et qui durent pendant la saison hivernale si vous ne les cueillez pas.

C’est un vrai garde-manger pour les oiseaux qui adorent ça.

Sachez que vous pouvez trouver dans le commerce uniquement des variétés horticoles car certaines espèces sont très sensibles au feu bactérien.
Cela évite des éventuelles propagations de la maladies.

L’aubépine possède des propriétés médicinales que nous explique Christophe BERNARD dans la vidéo ci-dessous.


CULTURE

L’aubépine a la capacité de s’adapter à la plupart des sols à condition qu’ils soient bien profonds et bien drainés.

Choisissez-lui un emplacement bien ensoleillé voire à mi-ombre.

Sa plantation doit être effectuée de préférence pendant la saison automnale, ou éventuellement à la saison printanière dès que les gelées ne sont plus à craindre, afin de favoriser son bon enracinement.

Si vous souhaitez la formation rapide d’une haie infranchissable, espacez vos différents sujets de 60 centimètres environ, afin que les branches s’enchevêtrent les unes aux autres assez rapidement.

Mais il faut penser que dans le temps les arbustes d’aubépines vont manquer d’air.
Je serais plutôt partisan d’effectuer les plantations espacées de 1m20 à 1m50.

Dans ce cas, votre haie met plus de temps à être touffue.

Avec un peu de patience, vous n’avez pas perdu votre temps, car votre haie sera plus belle, car elle a plus de place pour se développer.

Et en plus, vous luttez préventivement contre les maladies et en particulier contre le feu bactérien.


ENTRETIEN

Vous devez pratiquer une taille au tout début de la saison printanière, afin de lui donner la forme que vous souhaitez.

Un arrosage copieux à sa plantation sera nécessaire mais, par la suite il ne sera plus utile de l’arroser, tout comme leur apporter une fertilisation.


Les baies de l'aubépine
Les baies de l’aubépine

RÉCOLTE

Tout se consomme dans l’aubépine: les fleurs, les feuilles et les fruits.

Tout d’abord, vous cueillez les fleurs sans les feuilles ni les brindilles.
Pour cela, faites-le au tout début, quand les feuilles sont peu nombreuses.

Ensuite faites les sécher en les étalant dans un endroit bien sec et aéré (évitez le soleil direct).
Une fois cette opération terminée, vous les entreposez dans des boites, comme par exemple des boites à chaussures, pour que les fleurs puissent rester dans l’obscurité.

Quant aux feuilles, cueillez-les à la saison printanière, alors qu’elles sont encore jeunes.
Quand elles ont fini de sécher dans les mêmes conditions que les fleurs, entreposez-les également dans des boites à chaussures.

Et pour terminer, la récolte des baies s’effectue à la saison automnale, voire dans le courant de la saison hivernale.


PARASITES & MALADIES

Bien que l’aubépine soit un arbuste très rustique, elle est sensible à certaines maladies cryptogamiques, comme par exemple la tavelure du pommier, la rouille et l’oïdium, sans oublier le feu bactérien qui fait des ravages très importants, jusqu’à détruire des haies complètes.

Évitez de planter un genévrier à proximité d’une aubépine.
Cela favorise une attaque de la rouille, car cette dernière a besoin de ces deux arbustes pour pouvoir se développer.

Le feu bactérien peut également atteindre certains arbres fruitiers, comme par exemple le poirier, le cognassier ou bien encore le pommier, sans oublier les arbres d’ornement.

Si vous constatez une attaque importante, arrachez sans attendre l’arbre ou l’arbuste contaminé, et brûlez-le afin d’éviter une contamination des autres végétaux plantés aux alentours.

À noter qu’il n’existe pas de traitements naturels pour cette maladie.

C’est pourquoi il faut agir très vite, en supprimant l’arbre ou l’arbuste malade comme indiqué précédemment.

L’aubépine peut être également envahie de tigres, de pucerons, et victime aussi de la piéride de l’aubépine.
Pour cela, effectuez une pulvérisation d’infusion d’absinthe, ou bien de pyrèthre, ou encore de verveine.
Si ces traitements ne fonctionnent pas, pulvérisez du Bacillus thuringiensis qui est utilisé en culture biologique, pour traiter le buis contre la pyrale.

N’utilisez surtout pas de produits chimiques de synthèse qui sont nocifs pour l’environnement, détruisant une bonne partie des auxiliaires qui sont très utiles.

Les produits chimiques de synthèse sont également nuisibles pour l’être humain.


MULTIPLICATION

Étant donné que l’aubépine est très sensible au feu bactérien, et afin d’éviter la propagation de cette maladie aux autres végétaux, sa vente est très règlementée.

Et par conséquence, sa multiplication est interdite par les jardiniers amateurs.

Cette opération ne peut être effectuée que par des professionnels agréés.


ASSOCIATIONS

L’aubépine peut être associée avec le jujubier, le physocarpe et le cytise.

L’aubépine peut être associée avec le jujubier, le physocarpe et le cytise.


Et pour terminer je vous propose cette vidéo de la chaine YouTube de Christophe BERNARD


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13 réflexions au sujet de “L’aubépine”

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