Agroécologie. Un terme à la mode. Vous avez déjà entendu parler de Pierre Rahbi et des ses colibris ?
Avez-vous entendu l’avis de Nicolas Sarkozy sur la question ?
Tant mieux.
Ou tant pis.
Mais oubliez un instant tout ce que vous en connaissez, cette fois c’est moi qui vous explique ma vision de ce concept qui verra sûrement son importance augmenter au fil des années en réponse au réchauffement climatique et aux problèmes liés aux systèmes alimentaires.
Pourquoi je vous en parle ?
Le fait est que j’étudie l’agroécologie depuis deux mois maintenant.
J’ai du m’exiler pour pouvoir étudier cette matière et me déplacer jusqu’en Norvège pour suivre un Master européen dans ce domaine.
Même si un échange ERASMUS d’un an reste extrêmement intéressant pour un étudiant, il est tout de même dommage de ne pas pouvoir trouver une formation d’agroécologie en France.
Le manque de visibilité médiatique et la mauvaise presse que constitue le peu d’exposition dont bénéficie ce mouvement ne permet pas aux français d’être à la pointe dans ce domaine au niveau académique, malgré le nombre important d’agriculteurs biologiques, d’AMAPs et de magasins bios dans notre pays.
La vulgarisation de ce terme est assez complexe et c’est sûrement ce qui rend sa définition par le grand public difficile.
Mon but est donc ici de tenter de donner une autre perspective de ce mouvement, celle d’un étudiant « débutant » dans ce domaine.
Comment concevoir l’agriculture autrement ?
On peut considérer, parmi ses nombreuses dimensions, l’agroécologie comme une application des principes du développement durable à l’agriculture.
Ainsi, les facteurs sociaux et environnementaux sont plus important dans les pratiques agroécologiques que dans l’agriculture conventionnelle.
Les différentes pratiques de l’agroécologie (agriculture raisonnée, agriculture biologique, biodynamie, agroforesterie, agriculture urbaine, aquaponie, hydroponie…) ont pour point commun d’avoir pour but la diminution des impacts environnementaux de l’exploitation des terres arables par l’homme.
De nombreuses techniques sont mises en place pour diminuer l’artificialisation induite par l’agriculture et tenter de retrouver des conditions écologiques proches de celles d’une aire « naturelle ».
Le semis sous couvert végétal, les haies, la lutte intégrée, la lutte biologique, l’association de cultures, les rotations culturales sont autant de procédés dont la mise en place est un pas de plus vers une agriculture plus écologique.
Lire la suite de l’article sur Une Autre Question
Et pour terminer je vous propose cette vidéo Greens EFA
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Aujourd’hui, ça ne mousse pas…? / lol
A reblogué ceci sur Alessandria today.
Cette agriculture est de plus en plus en vogue chez nous en Côte d’Ivoire avec Nathalie Coppeti, l’icône ivoirienne de la permaculture.
Merci Yves-Landry KOUAME pour cette info. Je ne savais pas. ça va de plus en plus prendre de l’ampleur mais pour l’instant les lobbies sont encore malheureusement trop puissants.
Oui c’est un véritable obstacle, mais tous les changements sont difficiles. Avec de bonnes stratégies de communication et d’organisation du secteurs les résultats seront de plus en plus satisfaisants.
Tout à fait de ton avis. Les partages et les échanges doivent se faire à longueur d’année pour convaincre ceux qui ne sont pas convaincus pour les amener à avoir une autre vision sur la nature et l’écologie.