Deux articles dans le journal « La Maurienne »

Çà et là, dans un jardin pas ordinaire..

Après être passé dans le Dauphiné Libéré lundi avec cet article  me voici à nouveau dans la presse mais cette fois-ci dans le journal hebdomadaire « La Maurienne » qui parait tous les jeudis.

J’ai eu droit à deux articles qui sont donc parus hier.

Dans le premier, il s’agit de ma présentation intitulé PORTRAIT.

Quand au second article, il est centré sur le jardinage et sur mon site.

Encore merci Henri-Marc pour être passé me voir et d’avoir écrit ces articles qui m’ont beaucoup plu et en même temps ils m’ont très touché.


PREMIER ARTICLE

PORTRAIT

Jean-Claude Divet : le jardinier.

tombé sous le charme de la vallée.

Retraité de la SNCF depuis 2007, Jean Claude Divet a quitté la même année Nîmes, sa ville natale, pour se poser avec son épouse aux pieds des cols du Glandon et de la Madeleine.

« Je suis tombé amoureux de la Savoie mais surtout de la vallée mauriennaise ou j’ai vécu mes premières vacances, il y a plus de 40 ans ».

La pétanque avec le club de Saint Avre et la pêche de compétition sont ses passe-temps favoris.

Mais Jean Claude Divet est surtout un passionné de jardinage, avec le souci de garder un œil sur la nature, de respecter l’environnement, d’expérimenter en multipliant ses plantations et de faire connaître ses recettes sur un site créé en 2016, après le succès d’un forum qu’il gérait
deux années auparavant.

Henri-Marc Gauthie


PORTRAIT Article paru dans LA MAURIENNE LE 05 juillet 2018


DEUXIÈME ARTICLE

CRÉATEUR D’UN SITE SUR LE JARDINAGE

Jean-Claude Divet diffuse ses expériences.

Ne vous attendez pas à découvrir un jardin potager avec des plans en carrés ou rectangulaires.

Ses allées sont peu délimitées. L’important pour le jardinier de Saint Avre est d’avoir une bonne observation de la nature.

« Je cultive mon jardin comme une forêt. J’expérimente.

Chaque année j’incorpore différentes variétés de légumes.

Jusqu’aux plantations c’est du boulot.

Après je ne fais plus rien.

Mais mon plus gros travail est de récupérer de la tonte et de la faire sécher.

Je paille toute l’année.

J’ai environ 15 cm de tonte qui couvrent les trois quarts du jardin.

Mon paillage nourrit le sol, élimine les mauvaises herbes.

Je n’arrose jamais !

Du coup, lorsque je pars en vacances, je n’ai besoin de déranger personne pour le faire. »

Dans un espace d’environ 300 m², à part les tomates, Jean Claude Divet n’a rien en grande quantité.

Çà et là, on découvre le poivron, l’aubergine blanche, les pois gourmands, melons, asperges,
choux branchus du Poitou, choux fleurs, Romanesco, betteraves rouges, christophine ou chayote, fraises et le pâtisson appelé aussi artichaut d’Espagne, un légume ancien aux valeurs nutritionnelles.

Jean Claude utilise des engrais naturels comme la consoude qu’il cultive et filtre ; la
tanaisie, un répulsif efficace qui pousse dans son jardin « aux fleurs jaunes magnifiques » précise-t-il.

Son jardin potager est fleuri de capucine, coquelourde des jardins, lavatère, bourrache, cosmos, asters,
ancolie, rosier et physalis ou amours en cages. Comme répulsif ou engrais, le jardinier a dans des bacs un stock de purin d’ortie, de consoude, de prèle ou de rhubarbe, « excellent pour les pucerons », ajoute-t-il en présentant le contenu brassé de temps à autre.

En outillage, Jean Claude utilise la grelinette et rarement la bêche, sauf pour arracher une racine récalcitrante.

Tous les matins, il ramasse les limaces : « Je ne les
tue pas.

Au contraire je les cultive. Elles sont utiles à la nature. »
Jean Claude a créé le site https://spotjardin.fr/

Tous les dimanches il publie un article intitulé : “Que faire cette semaine dans le jardin ?”

Régulièrement il met à jour ses expériences.

« Si elles fonctionnent, je mets la recette sur le site.

Je n’ai pas la science infuse.

Je suis aussi à l’écoute des jardiniers d’ici et d’ailleurs.

Un clic sur les rubriques de permaculture et de culture naturelle incitera peut être les non initiés à franchir le pas du jardinage.

Ce n’est pas compliqué de cultiver ses propres légumes », atteste celui qui garde, chaque jour, un œil sur la nature.

Henri-Marc Gauthier


Article paru dans LA MAURIENNE le 05 juillet 2018


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17 réflexions au sujet de “Deux articles dans le journal « La Maurienne »”

    • Salut jardin en hesbaye !!
      Je ne possède pas de pelouse. Je récupère chez 4 ou 5 collègues leur tonte dont celle du maire du village (3000 m2). ça me permet de bien couvrir mon jardin potager toute l’année.

      Répondre

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